Non, je ne veux pas sortir.

Congénère :  Dis, ce soir, tu sors avec nous, où tu sors ailleurs?
Moi : Ni l'un ni l'autre, je me fais une soirée pépère.
Congénère : Oh mais sors un peu plutôt que de tout le temps t'enfermer et faire la tête chez toi.
Moi : Je ne fais pas la tête chez moi.
Congénère : Mais c'est pas une vie!
Moi : Et pourtant je vis très heureux.

Je ne comprends pas cette maladie qu'ont les semblables de mon espèce à tout le temps vouloir sortir, sachant que c'est systématiquement pour s'ennuyer devant un verre dans un bar ou dans la rue où d'autres de tes semblables que tu ne connais pas et dont leur vie t'est pourtant indifférente viennent t'importuner.

Quoi, sortir pour voir des gens que je ne connais pas donc à qui je n'ai pas envie de parler, ou voir des gens que je connais bien et avec qui je n'ai plus le moindre sujet de conversation? Et quand je me fais avoir (c'est à dire que je sors), ça se finit toujours de la même façon : je m'ennuie dans un coin avec une bière aussi froide que mon humeur à compter les dalles dans le plafond car mes sujets de conversation ne conviennent à personne (et que le sport, la mode, la télé, les bagnoles et le concours de celui qui pisse le plus loin ne me conviennent pas non plus).

Désolé mais je ne comprends pas la nécessité de ce type d'activité. Oui, ça ne me pose pas de problème de passer plusieurs jours sans parler à un être humain. Non, je n'ai pas ce besoin systématique de voir et rencontrer des gens, au contraire.

Comments

[Florian]

Saurais-tu capable de dire ce qui te manque dans ta vie ?